La disparition soudaine de Cabu nous laisse ébranlés. C’est en proie à une vive émotion, ou se côtoient injustice et incompréhension, que je vous dévoile le portrait d’un homme…
La communauté des dessinateurs est en deuil.
Le cœur brisé, je pense à Cabu (Jean Cabut), à Wolinski (Georges Wolinski), à Charb (Stéphane Charbonnier), à Tignous (Bernard Verlhac) et à Honoré (Philippe Honoré), les 5 dessinateurs emblématiques de Charlie Hebdo. Mais également à l’agent de maintenance Frédéric Boisseau, aux deux policiers Franck Brinsolaro et Ahmed Merabet, à la psychanalyste et écrivaine Elsa Cayat, à l’économiste Bernard Maris, surnommé « Oncle Bernard », au correcteur de Charlie Hebdo, Mustapha Ourrad, et à l’invité de la rédaction Michel Renaud, qui ont quittés notre monde le 07 janvier dernier.
J’adresse tout mon soutien à leurs familles et à leurs proches, en ces moments si douloureux.
Cabu, nous le connaissons tous. Mais sa carrière commence beaucoup plus tôt. C’est en 1982, qu’il commence à travailler au Canard enchainé et à Charlie Hebdo. Lui qui a illustré de nombreux livres, créé des couvertures de CD (albums de Dorothée, albums de Jazz, 3ème album de Maxime Le Forestier), était également dessinateur de presse et auteur de bandes dessinées (Le Grand Duduche).
Ce portrait est mon hommage à ce grand caricaturiste qu’était Cabu. Peinture aux pastels
Cabu
Certain d’entre-nous le connaissent depuis l’enfance pour l’avoir vu dessiner en direct au petit écran dans l’émission « Récré A2« , aux côtés de Dorothée.
Les autres connaissent ses dessins présentés dans Droit de réponse (Michel Polac) ou encore dans différents journaux (Paris Presse, Le Figaro, …)
En effet, il reçoit le « Crayon d’or » du dessin de presse par Pierre Dac en 1966, et travaille bientôt pour le journal Hara-Kiri Hebdo jusqu’en 1970.
Hommage à Cabu
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